Demandes d'un artiste.

L'artiste arriva tranquillement vers les portes du village caché du sable. Suna était un beau village, mais il faisait foutrement chaud. Deidara s'essuya tranquillement le front et continua de marcher. Une fois aux portes, il découvrit un garde étrange, restant sur place à défendre. Celui-ci lui demanda quelques questions brèves du genre, qui était-il, que venait-il faire ici...Des conneries du genre, quoi. Deidara répondit simplement. Son nom, il voulait voir le Kazekage. Quoi dire de plus? Une escorte de deux ANBU du village caché du sable l'emmenèrent à travers la ville pour aller vers le bâtiment du Kazekage. Qui était cet homme? Accepterait-il les requêtes de l'artiste? Qui sait...

Deidara se retrouva devant le bâtiment dans lequel était situer le bureau de cet homme inconnu, qui semblait en connaître plus que Deidara lui-même. L'artiste regarda un peu le bâtiment. Il ne le trouvait pas assez symétrique, pas assez artistique...Un simple bâtiment, dans sa grandeur, mais pas assez de splendeur pour impressionner l'artiste. Un des deux ANBU ouvrit la porte pour lui, et lui montra le chemin vers l'intérieur. Enchaînant les pas automatiquement, l'artiste avança, observant les murs, les salles, regarder chaque portes de sortie si sa tournait mal, des conneries du genre. Il fallait toujours être préparé, ou alors, on finissait griller comme une saucisse sur le barbecue. Intéressant, non?

Deidara arriva face au Kazekage. Les ANBU s'en allèrent. Il ne laissa pas le temps à celui-ci de s'exprimer, il devait parler en premier. C'était un peu arrogant, certes, mais c'était nécessaire. S'il le laissait parler, il serait coincé pour faire un super grande conversation alors qu'il voulait être directe plus qu'autre chose. Il adorait être directe.

«Donc vous êtes le maître Kazekage...Je suis Deidara, l'artiste. Je suis ici pour savoir si vous me permettriez de travailler un peu pour votre village, de marcher librement. En gros, être un visiteur honorifique. D'avoir la possibilité d'accomplir des missions de mon grade, ou des choses du genre, tout en ayant la possibilité de marcher librement dans votre village. Comme si j'était un Chuunin de Suna, sans pourtant vraiment l'être. Vous comprenez? Votre verdict sera le mien, maître Kazekage.»

Deidara bougea un peu sa mèche, elle commençait à le gêner. Il regarda l'homme assis en face de lui à son bureau et tenta de l'analyser. Il n'arrivait pas à voir son visage...Qui était-il vraiment? Pourquoi se cachait-il s'il était le Kazekage de son village? Toutes tes choses qu'il apprendrait plus tard, d'une façon ou d'une autre. Il attendait avec impatience que les mots sortent de la bouche de celui-ci. Qu'allait-il dire? Qu'allait-il faire? Est-ce que cette acte d'arrogance de la part de l'artiste changerais toute sa réponse?

Cela ne faisait pas vraiment longtemps que j'étais arrivé au pouvoir dans cette contrée-là de Kaze no Kuni. On m'avait tout de suite élu pour une petite chose de rien du tout, j'avais juste sauvé le village d'une pauvre et pathétique attaque de vagabonds. Ce n'étaient pas ceux qui avaient attaqué mon petit charmant village, non... Sinon ils auraient été frappés plus violemment par ma soif de vengeance. Grâce à l'aide de parchemins que j'avais trouvés et déroulés lors de mes péripéties en tant que simple gamin du village de Suna, je pus progresser comme un malade, dans le but de devenir de plus en plus fort, pour assouvir ma vengeance. Je me trouvais donc dans mon bureau, seul, un bureau ovale, les fenêtres ouvertes. Le vent pouvait rentrer sans problème.

Contrairement à ce que je pouvais entendre de la part des villageois, je n'avais pas vraiment les trucs de base d'un kage, certes j'avais mon bureau, mais certainement pas ces tonnes de papiers dont-ils parlaient. Mes papiers, je les lisais puis les tamponnais avant de les ranger dans un coin tranquille, je n'avais que ça à faire pour l'instant, Suna menait une vie plutôt paisible, tant mieux. Le peu de temps qui me restait devant moi, je l'utilisais dans le but de pouvoir localiser les barbares qui m'avaient tout enlever. J'envoyais quelques anbus de temps en temps en excursion là où mon village avait été fondé. Rien, les jours paissent et plus je me disais que les assaillants devraient être en train de rigoler dans un bar, minables.

Je pivotais mon fauteuil de façon à ce que je sois en face de ma vitre ouverte, je mettais ma capuche hors du bureau, mes deux bras posés sur les rebords de la fenêtre, je respirais l'air frais de Suna. Quelqu'un ouvrit alors l'unique porte de mon bureau, j'avais bien entendu, je me retournai avec mon fauteuil pour constater avec stupéfaction un inconnu. Ce même inconnu me parla alors subitement, pas même un bonjour, pas grave. Son arrogance était grande, mais il semblait très ambitieux.

« Donc vous êtes le maître Kazekage... Je suis Deidara, l'artiste. Je suis ici pour savoir si vous me permettriez de travailler un peu pour votre village, de marcher librement. En gros, être un visiteur honorifique. D'avoir la possibilité d'accomplir des missions de mon grade, ou des choses du genre, tout en ayant la possibilité de marcher librement dans votre village. Comme si j’étais un Chuunin de Suna, sans pourtant vraiment l'être. Vous comprenez? Votre verdict sera le mien, maître Kazekage. »

Tout en pensant à son beau discours, je le regardai, cet homme aux allures ressemblant à celles d'une femme. Un blondinet avec une mèche nettement plus supérieure que toutes les autres, étant attachée. Une autre mèche de ses cheveux blonds tombait vers le bas, cachant par la suite un de ses yeux bleus. Tout en le regardant, lui et son air fier, je répondis.

« Rin. … Bien le bonjour déjà. Pour ce qui est de votre demande, je pense que je vais accepter cette requête, tu seras considérer comme un Suna-jin. »

Je soupirai, je devais certainement l'ennuyer, celui-là .

« Si tu essayes par contre d'infiltrer mon village, tu peux te barrer tranquillement d'ici, tant qu'il est encore temps. Je ne suis pas un naïf, et si t’arrives à me berner, sache que je ne ferai rien d'autre que de te retourner ta petite blague. »

Tout en posant mes mains sur le bureau, je me mis à rire.

« En espérant ne pas t'avoir traumatisé, héhé... »

Plusieurs jours avaient passé depuis l'arrivé de l'artiste à Suna. L'hospitalité des habitants de ce village incroyablement chaud était plutôt pas mal. Il pourrait s'y plaire ici. Mais il devait partir. Il avait déjà trop passer de temps ici, et ses informations étaient déjà complète. Il n'avait plus rien à faire ici. Il entra après avoir cogner à la porte du Kazekage, faisant mine d'être un peu distant, un peu, étrange.

«Maître Kazekage Rin. Je dois quitter le village. Votre hospitalité m'a été d'une grande aide, mais maintenant, je dois partir. Merci beaucoup de m'avoir accepté dans votre village pour ces quelques jours. Au revoir.»

L'artiste sourit simplement, les yeux fermer et ferma la porte, et prit la route. Sur son oiseau de C2, il se dirigeait vers Kiri. Le village de la brume semblait être assez accueillant. Enfin, un nouveau pas de fait pour le géant de l'art, Deidara le grand.